Frédéric VINCENT : affuteur rémouleur itinérant …

Installé depuis plus de 20 ans à Fétigny, Fréderic VINCENT se lance dans une nouvelle activité professionnelle… tout en restant agent de pesée pour le contrôle laitier (EVAJURA.)
L’activité d’affuteur rémouleur itinérant …
« Depuis toujours j’essaie d’avoir des outils affutés, à l’Adapemont, j’étais encadrant technique, je maintenais et j’apprenais parfois aux salariés comment entretenir, affuter les outils, c’est quelque chose qui me plaisait »… effectivement il a travaillé à l’Adapemont, mais beaucoup le connaissent comme « le Fred aux chèvres »…
Mais comment devient t on affuteur rémouleur ?
« Avec une formation ! Je suis parti dans le Gers pour obtenir le diplôme, je savais déjà faire des choses… mais savoir donner un voile à une paire de ciseau cela s’apprend ! Il faut n’avoir qu’un seul point de contact entre les deux lames tout au long de leur course…les lames doivent être voilées comme une pale d’hélice : ainsi, elles forcent l’une contre l’autre pour pouvoir couper. » Donc une pré disposition pour cette nouvelle activité…« une envie oui, et j’ai toujours cherché une activité locale, à faire à la maison… mais ce qui m’attire aussi c’est de rendre un service de proximité, et pour le moment je ne propose pas d’affutage industriel. J’aimerais avoir un camion pour me déplacer et aller plus facilement à la rencontre des gens… je le fais déjà, je vais chercher les outils ou on me les apporte à Fétigny. »
Donc une activité locale… « Oui et cela répond à une demande. Un éleveur envoyait ses peignes de tondeuses pour les vaches en Alsace, il n’a demandé si je saurais faire… j’ai essayé et c’est concluant… plus de voyage Alsace Jura pour les lames des peignes de vaches ! C’est fait localement. Mon voisin, Patrick de Jurapente me confie régulièrement ses ciseaux à bois, sa lame de scie circulaire, d’autres professionnels ou particuliers ont déjà fait appel à mes services. »

« Je suis aussi très attaché aux choses que l’on ne jette pas, celles que l’on répare… On achète trop de « bon marché que l’on jette » Pourquoi jeter quand on peut réparer…remettre en état, donner une seconde vie. La cisaille à haie que l’on a du mal à utiliser car elle ne coupe plus…La lame de tondeuse qui n’est plus affutée, plus équilibrée. Et on peut faire des économies : une tronçonneuse en bon état consomme moins de carburant… On peut aussi retrouver le plaisir de cuisiner avec des couteaux aiguisés. Je commence donc cette activité, je suis auto entrepreneur. J’investis petit à petit dans du matériel me permettant de proposer une palette de services assez large. J’ai une grille de tarifs : les couteaux à partir de 3 €, la paire de ciseaux 5 €… le plus simple est de me demander. Bientôt je vais être sur les réseaux : pour communiquer c’est indispensable, mais rien ne remplace la rencontre et cette activité va me le permettre. »

Donc fini les couteaux qui ne coupent plus au fond des tiroirs, les solutions existent sur notre commune.

Fred VINCENT

 

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