Depuis 1953, date de son entière restauration, le clocher n’a qu’en 1974 subi des travaux de remise en état partiels des enduits extérieurs.
Mais suite à l’aggravation de nombreuses infiltrations d’eau dans le crépissage situé à a base du clocher au niveau des clochetons provoquant à l’extérieur comme à l’intérieur la chute de l’enduit par pans entiers, le Conseil Municipal décide en 1987 de contacter une entreprise spécialisée dans le domaine de l’assèchement et étanchéité des murs. Face à l’importance du taux d’humidité constaté et la gravité des zones d’infiltration d’eau, la seule solution sérieuse proposée par cette entreprise et l’architecte qui l’accompagne est la création d’une couverture sur l’ensemble de l’ouvrage.
Si le Conseil Municipal considère qu’il est urgent de réagir devant les risques provoqués par ces infiltrations d’eau, par contre il hésite à prendre une telle décision qui certes représente la solution la plus efficace mais pose un grave problème pour le financement des travaux d’un montant exceptionnel.
Il est possible que le seul colmatage de l’enduit fissuré avec réparation du crépissage détérioré pour un coût moindre soit suffisant mais pour combien de temps ?
Par ailleurs, si l’on tient compte du seul coût prévisible à supporter pour monter l’échafaudage indépendamment de la solution retenue, n’est-il pas malgré tout préférable de choisir la sécurité ?
Finalement le Conseil Municipal adopte le principe consistant à couvrir le clocher avec de l’ardoise comme matériau plutôt que le cuivre trop couteux et la tuile trop lourde et délicate à couper.
Le financement de travaux repose essentiellement sur un emprunt (500.000 Francs) auquel s’ajoutent les subventions (206.688 Francs), une vente de bois (44.470 Francs) et la vente du sable de la carrière permet de couvrir une partie des annuités de l’emprunt.
Après deux ans de travaux, mis en place au départ par le maire Jean Paul Bride, achevés par le maire, Louis Vuillet, et le Conseil Municipal ont convié toute la population de la commune à l’inauguration du nouveau clocher sans oublier la bénédiction du coq avant de retrouver sa place.
Jean Paul Bride, maire au début des travaux L’abbé Camille Bressand, curé de la paroisse
Louis Vuillet, maire à la fin des travaux, les élèves de l’école du village et leur
le Conseil municipal ainsi que les instituteur, avec le coq restauré.
représentants des entreprises
et le maître d’oeuvre de l’ouvrage.
Les habitants du village